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Non à la solastalgie

74% des personnes interrogées considèrent les changements climatiques comme une urgence mondiale, et ce, malgré l’actuelle pandémie de COVID-19.

Ce nombre est issu de « Peoples’ Climate Vote », enquête menée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) publiée le 27 janvier 2021 qui reflète l’avis de plus de la moitié de la population mondiale.

 

Les personnes interrogées souhaitent l’adoption de politiques climatiques plus vastes que celles appliquées actuellement.

Quelques mois plus tôt, dans le cadre de l’étude annuelle Obs’COP 2020 (IPSOS – EDF, octobre 2020, trente pays concernés), on constatait que la préoccupation pour le changement climatique s’intensifie.

« Le changement climatique et ses conséquences les plus visibles, les événements climatiques extrêmes, figurent parmi les sujets qui inquiètent le plus, juste derrière l’accumulation des déchets, des emballages, du plastique (48%) et la pollution de l’air (42%), avec également les plus fortes progressions depuis 2019 (respectivement 45% et 41%, +5 points) quand le reste des préoccupations est plutôt en baisse. ».

Cette opinion considère que « la lutte contre le changement climatique doit avant tout être initiée par les gouvernements (69% des répondants jugent que c’est à eux d’agir). »

A travers le monde une partie de l’opinion se mobilise, des associations internationales se sont créées … pour appeler les décideurs et les citoyens à agir vite face à l’urgence.

Sous l’impulsion de Greta Thunberg, avec « Youth for Climate », les jeunes se mobilisent à travers le monde, l’association est créée en France.

L’année 2019 a été marquée en France mais aussi dans d’autres pays par les « marches pour le climat » qui ont rassemblé des milliers de personnes.

De nombreux acteurs de la société se mobilisent également (enseignants, universitaires, …). Une Convention Citoyenne pour le Climat est créée (avec, hélas, les résultats très mitigés que l’on connait.

En septembre 2021, une Convention des entreprises pour le climat (avec 150 dirigeants), inspirée de la Convention citoyenne, est créée.

Ces mouvements traduisent au niveaux international et national une prise de conscience et une forte inquiétude face aux enjeux, avec des demandes de réponses concrètes afin que l’éco-anxiété ne prenne pas le pas.

 

Or « 60 % des jeunes sont « très » voire « extrêmement » inquiets du changement climatique, nous apprend une étude scientifique rendue publique le 14 septembre. 45 % estiment même que cette inquiétude a des répercussions négatives dans leur vie quotidienne. » selon l’étude a été réalisée par une équipe de chercheurs du Royaume-Uni, de Finlande et des États-Unis.

Ce sondage a été mené auprès d’un panel de 10 000 jeunes âgés de 16 à 25 ans, répartis dans dix pays dans le monde et choisis pour représenter à la fois le Nord et le Sud, une diversité de cultures, de revenus, et de vulnérabilité au changement climatique. La liste comprend ainsi le Royaume-Uni, la France, les États-Unis, le Brésil, les Philippines, le Nigeria ou encore l’Inde.

Les résultats montrent une quasi-unanimité des jeunes, en accord avec l’affirmation selon laquelle « on a échoué à prendre soin de la planète » (83 % des répondants). Ils sont 75 % à penser que « le futur est effrayant » et 56 % à considérer que « l’humanité est condamnée ».

Quelles réponses données face à cette solastalgie, du local au global ?

Sur l’agglomération de Grand Paris Sud, de nombreuses associations agissent dans tous les domaines de la transition sociale et écologique. Beaucoup appartiennent à des fédérations nationales et internationales.

Tous les acteurs du territoire doivent prendre leur part de l’action face à cette situation, à cette urgence, à ces angoisses.

Pour cette raison, au-delà des prés carrés de chaque association, de chaque commune, de chaque élu, de chaque entreprise, de chaque structure représentant l’Etat, … il est impératif, ensemble, d’agir.

C’est pour cette raison que le collectif « Grand Paris Sud Ecocitoyen » s’est inscrit dans une démarche d’Alliance (voir article ci-dessous) pour que le plus grand nombre soit associé.

La bonne volonté de chacun pourra être mesurée aux réponses qu’apportera plus particulièrement la communauté d’agglomération de Grand Paris Sud à la demande de l’Alliance.

Date de dernière mise à jour : 09/12/2021