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LE TRAITEMENT DE L’EAU.

  1. L’assainissement des eaux usées ;
  2. L’assainissement des eaux pluviales.

L’assainissement est une composante fondamentale des politiques d’hygiène publique pour les eaux usées, et de sécurité publique pour les eaux pluviales, qui fonctionnement en système séparatif.

  • La gestion de l’assainissement collectif des eaux usées fait l’objet de zonages figurant dans les documents d’urbanisme et concerne :
  1. Les branchements, avec le respect du système séparatif et les outils de mesure (systèmes de métrologie) ;
  2. La collecte et le transport (par les égouts et les grands collecteurs ; la collecte d’effluents industriels fait l’objet de conventions de déversement avec les Chambres consulaires.

A noter le vieillissement de nos réseaux, qui nécessitent un entretien préventif.

  1. L’épuration (usine), le traitement des sous-produits (boues, gaz, odeurs) -

--soit la valorisation en matière, (les boues ou l’unité de compostage de la station EXONA),

--soit la valorisation énergétique, (récupération du méthane sur le complexe épuratoire GPS-SIARE).

La qualité des rejets des eaux traitées dans le milieu naturel nécessite une réoxygénation et un traitement aux UV par la station EXONA, qui est atteinte par la saturation.

La gouvernance et la police des eaux sont de la responsabilité des Maires ; mais certaines compétences sont portées au niveau intercommunal, (Communauté d’agglomération) ; d’autres font l’objet de délégations de service public (régies).

Les budgets annexes d’assainissement établissent les financements de fonctionnement et des investissements.

  • La gestion de l’assainissement des eaux pluviales pose des problématiques différentes qui concernent particulièrement :
  1. En zone rurale, le ruissellement des eaux de pluie, les boues, l’entretien des fossés, et en zone urbaine, l’étanchéité des réseaux, et leur adaptation aux conséquences du réchauffement climatique, notamment avec des épisodes de pluviosité intensive) ;
  2. Les risques d’inondations, exposés dans les PPRI (Plan de Prévention des Risques d’inondation), et qui doivent être pris en compte par une politique rationnelle d’aménagement des bassins versants en amont (mares et fossés, bassins de rétention,) et d’adaptation du dimensionnement des réseaux.
  3. La dépollution, par le respect du système séparatif et par le traitement des eaux de ruissellement ;
  4. Une coordination des travaux de voirie et d’assainissement, entre concessionnaires et collectivités. Les systèmes d’information géographiques (SIG) sont ici de grande utilité.

L’assainissement des eaux, pluviales et usées, dans notre agglomération Grand Paris Sud révèle un sous-dimensionnement et une surcharge des réseaux et des urgences :

  1. Une adaptation des documents d’urbanisme ;
  2. Des investissements importants (150 M € ?), qu’il faudra financer : par des participations des aménageurs ? par l’augmentation du prix de l’eau ?

Date de dernière mise à jour : 05/07/2024

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