Alliance associative sur le territoire de Grand Paris Sud (GPS):

Pour une initiative citoyenne du type « Agenda 21 »

« Transition écologique et sociale à Grand Paris Sud, nous citoyens, ... »

La charte fondatrice

Le contexte

Une première rencontre a eu lieu le 10 juin 2021 entre le collectif associatif Grand Paris Sud Ecocitoyen et des membres du « collectif du 16 février » (Intrusion à l’EPA contre la bétonisation des terres agricoles).

Le point de départ est le constat partagé sur la persistance de la forte consommation de terres agricoles sur le territoire de Sénart (Vergers de Lieusaint, ZAC de Villeray, Parc A5, Écopole, etc.) et au-delà sur celui de l’agglomération Grand Paris Sud.

Cette tendance est inacceptable au regard des exigences de la transition écologique qui devraient s’imposer.

 Membres de l’Alliance :

  • Nous considérons que la bétonisation du territoire, avalisée par le Conseil communautaire de l’agglomération est dépassée et dangereuse ;
  • Nous affirmons que c’est au niveau de l’agglomération GPS que sont les vrais décideurs et responsables politiques, tout en constatant que l’EPA est, aujourd’hui, l’instrument de l’Etat pour l’urbanisation de Sénart
  • Nous dénonçons l’artificialisation des sols, les atteintes à la biodiversité, les pollutions, etc. qui s’opposent à la construction d’une agglomération durable.

Dans ce contexte :

  • Nous demandons la mise en œuvre :
    • D’une « nouvelle agglo » en transition écologique et sociale effective ;
    • D’un nouvel équilibre du territoire.
  • Nous proposons, dans ce but, l’élaboration, dans un processus de co-construction, d’un projet d’initiative citoyenne du territoire à soumettre au Conseil Communautaire de l’agglomération ;
  • Nous constituons dans ce but une alliance associative dont l’objet unique est la préparation et le lancement de ce projet d’initiative citoyenne.

Le projet d’initiative citoyenne

Le groupe d’origine, réuni une seconde fois le 15 juin 2021, a exprimé sa préférence pour une initiative de type « Agenda 21 », plutôt que la forme d’une Convention citoyenne éphémère se dissolvant après avoir fourni des préconisations. 

L’initiative de type « Agenda 21 » permet au contraire une inscription de l’action citoyenne dans la durée, en interface avec les actions conduites par les responsables de l’agglomération. A condition que cette démarche ne demeure pas sous la seule maîtrise de l’agglomération et reste coanimée et suivie par l’agglomération et des représentants de citoyens.

  • Dans une première phase, après présentation par l’Alliance de cette demande à l’agglomération, si le principe en est accepté, , le projet sera coconstruit en détail, en s’inspirant de la démarche formalisée dans le schéma suivant :

Projet allianceAlliance

NB. : La phase diagnostic serait enrichie par une approche systémique et prospective (scénarios d’évolution du territoire), indispensable car le dérèglement bio-climatique fait que le temps nous est compté.

  • Dans une deuxième phase, dès le moment où l’initiative préparée ainsi en amont débuterait, l’ensemble des parties prenantes civiles et socio-économiques seront invitées à s’y joindre.

Durant cette phase,  les instances utiles à l’Agenda devront être précisées : Assemblée délibérative (composition et fonctions), comité de pilotage/animation, groupes de travail, conseil des « sages », etc.

Cette proposition a été soumise au Président de l’agglomération, dans un courrier du 26 juin 2021. Nous n’avons pas reçu sa réponse à ce jour, fin novembre 2021…