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Des assises du DD

Pourquoi nous demandons des assises de développement durable?

FAIRE AVEC ET NON POUR LES HABITANTS

Un territoire durable ne peut être qu’un territoire en mouvement s’appuyant sur trois piliers du développement durable : l’environnement, le social et l’économique, le tout à partir d’une gouvernance lisible, explicite, associant tous les acteurs, toutes les parties prenantes du territoire.

Une démarche de type Agenda 21 adapté pour une agglomération est certes un projet difficile, de longue haleine mais répondant à l’urgence climatique de plus en plus présente.

Privilégier, au détriment des autres, une dimension comme l’économie est comme une peinture abstraite, du « tachisme » où la dimension globale serait délaissée. C’est pourtant essentiellement ce qui se passe à Grand Paris Sud.

Le tableau se constitue par tâches « vertes » basées sur l’économie, les entreprises au détriment des habitants à qui on ne fait qu’une offre formelle d’association souvent compliquée (PCAET) ou sur des actions, certes utiles, concernant très très peu d’habitants (« Familles à énergie positive »).

Et pourtant comme le dit le proverbe africain : « Seul, on va plus vite ! Ensemble, on va plus loin ! »

On peut comprendre que ce challenge de mettre un mouvement un territoire soit compliqué et qu’il est beaucoup plus facile de se verdir grâce à des acteurs économiques identifiés, aux codes partagés, des ministères avec qui on signe des contrats ou des experts fussent-ils issus d’ONG reconnues et recherchées pour leur label (Cf. convention avec WWF).

Mais il faut répondre à l’urgence climatique ! Il faut cesser de faire pour les habitants (cf. dernier numéro numérique intermittent de mai – juin 2019 de Grand Paris Sud). Il est temps de faire avec les habitants !

Comment ?

Il faut aussi construire des visions à moyen terme et prospective intégrant une participation citoyenne pérenne et nécessairement couteuse en temps mais qui préfigurerait une nouvelle culture territoriale.

Ce schéma présuppose une analyse du territoire en partant des compétences obligatoires et déléguées de l’agglomération, une volonté politique de tous les élus face à ces enjeux fondamentaux de travailler ensemble, au-delà de ces compétences et une analyse systématique de tous les projets au regard d’une grille multicritères « développement durable ».

En France aujourd’hui des communautés d’agglomération sont engagées dans ce type de démarche Agenda 21, il serait certainement utile d’en rencontrer (le site du Comité 21 permettrait des contacts utiles).

Si certains élus s’interrogent sur le sens et la faisabilité de notre demande d’ « Assises du développement durable », ils pourront se retourner utilement vers les travaux de l’ADEME (Agence de l’Environnement de de la Maîtrise de l’Energie) ou du Comité 21 traitant des démarches « Agenda 21 ».

https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pcaet-comprendre-construire-et-mettre-en-oeuvre.pdf

Les prétextes, ceux d’hier comme la mise en place de la nouvelle communauté d’agglomération (sur trois ans !), de demain, les élections municipales et d’après-demain de la définition d’un nouveau projet de territoire ne peuvent plus avoir de place : l’urgence est là !

Le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) (qui peut être un véritable outil et non un document formel et technocratique comme il l’est aujourd’hui), le Schéma de Cohérence Territorial (SCoT) peuvent être dès maintenant de vrais enjeux d’une démocratie citoyenne, vivante, en faveur d’une agglomération durable.

Pour cela, il faut en avoir la volonté et ne pas craindre, au-delà de la démocratie représentative, la démocratie participative.

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