Cas d’école pour illustrer ces propos

En plein centre de Corbeil - sur deux anciens sites emblématiques (Hélio Corbeil ex imprimerie Crété et la partie ancienne des Grands Moulins de Corbeil), de près de 5 ha classés en UI (activités économiques) au PLU, situés à moins de 500 m de la gare de Corbeil - on risque de voir la construction d’environ 1 500 logements supplémentaires.

La nouvelle municipalité, élue depuis 18 mois, au lieu de mettre son PLU en révision pour se concerter avec la population (dans son intérêt bien compris) sur le devenir de ces terrains a pris, délibérément, le parti des opérateurs fonciers. Sur le terrain Hélio, acheté trois fois son prix par la foncière Novaxia, elle a fait voter par son conseil municipal une déclaration de projet valant mise en compatibilité du PLU et, pis, a laissé, en plus, flamber le prix du foncier sans intervenir.

La même procédure va se reproduire sur le terrain des Grands Moulins, sur le point d’être vendu à un prix anormalement élevé par le Groupe Soufflet à Cogedim.

Par malheur, si ces nouvelles opérations de logements se réalisaient, le déséquilibre du ratio habitat/emploi s’accentuerait et la ville deviendrait encore plus une cité dortoir.

Les impacts de ces opérations sur les problèmes d’infrastructure (assainissement, stationnement, circulation, bio diversité et environnement) seraient très importants et pèseraient lourdement sur les finances communales.

Plus que jamais, les décisions d’aménagement des collectivités territoriales doivent être adoptées après une impérieuse et réelle concertation avec les habitants pour la défense et l’amélioration de leur qualité de vie.